Origine du diamant
Le diamant est inclus dans des roches d'origine volcanique dénommées brèches kimberlitiques.
Ces brèches forment le remplissage de pipes ou necks volcaniques et sont composées de débris des diverses formations géologiques recoupées par pipes.
Le diamant a cristallisé grâce à des conditions de haute température et de haute pression existant dans les couches profondes de la terre, il est lié à des roches magmatiques ultrabasiques.
La mise en place des massifs peut être rapportée à l'époque du Crétacé. Depuis l'ors, et pendant des millions d'années, les gîtes diamantifères primaires ont été soumis à l'érosion naturelle.
Les eaux de ruissellement désagrégeaient progressivement la roche et emportaient vers les cours d'eau les constituants légers, tandis que les éléments lourds - le diamant et ses accompagnateurs - ne subissaient qu'un transport relativement réduit.
C'est par ce phénomène d'enrichissement naturel qui se sont créés, à l'aplomb et à proximité des massifs, des gisements secondaire éluvionnaires.
Aux endroits où le ruissellement naturel était plus fort et les pentes plus raides, les diamants furent emportés jusqu'aux rivières pour finir leur course dans les flats, où le ralentissement du courant les laissa se déposer. En se mélangeant au gravier des rivières, ils formèrent des gîtes alluviaux.
Depuis la découverte du premier diamant dans la région de Mbuji Mayi, une prospection systématique des dépôts alluvionnaires et éluvionnaires fut entreprise, afin de localiser la source des pierres précieuses, et ce n'est qu'après 30 ans de recherches par puits profonds et sondages que la première intrusion kimberlitique fut repérée.
Cette découverte a été bientôt suivie d'autres.
Son utilisation
Au préalable, il convient de rappeler que le diamant contenu dans les gisements du Kasaï Oriental est dans sa quasi-totalité un diamant de qualité inférieure. Il comprend environ 2% de diamant de joaillerie et 98% de diamant industriel, dont 83% sont du diamant à broyer, connu sous le nom de boart.
Il y a une trentaine d'années, le boart était considéré comme rebut et la plus grande partie da la production, inutilisable, formait un énorme stock d'invendus (plus de 30 millions de carats en 1939).
MIBA s'est donné comme objectif d'étudier et de promouvoir l'utilisation du diamant industriel, et plus particulièrement du boart.
C'est grâce aux recherches de laboratoire, dont la société a assumé la charge, que fut découverte la possibilité d'utiliser le boart, notamment en l'incorporant dans des outils de précisions capable d'entamer les corps les plus durs.
Ces recherches n'ont fait par la suite que s'amplifier, permettant ainsi d'étendre constamment les applications industrielles du diamant congolais et d'élargir ses débouchés; elles ont rendu possible l'expansion de la production au Congo. |